La débâcle éducative : les candidats rachetés jusqu’à 8 de moyenne
Au Collège d’Enseignement Général de Sainte Rita ce jour, les candidats au Brevet d’Etudes du Premier Cycle sont fixés sur leur sort. Depuis hier nuit, les résultats sont tombés. Mais avec un évènement nouveau mais triste. Lequel ?
A l’heure où nous mettons sous presse, les résultats officiels étaient de 45,57% de réussite au plan national. Sur 172 293 candidats inscrits et les 166 411 ayant composés seulement 79 168 sont admissibles. C’est fini ! Pour les candidats, dans le stress de l’attente des résultats, les dés viennent d’être pipés. Ceux de l’Atlantique et du Littoral se gargariseront de venir en tête du peloton avec une moyenne de 56,89% alors que le Borgou et l’Alibori ferment les rangs avec un score de 35,90%. Les Zou et les Collines affichent 48,34% suivis de l’Atacora et de la Donga avec 47,74%. De leurs côtés, les candidats de l’Ouémé et du Plateau s’extasient de ne pas fermer la marche car leur réussite est de 44,27% suivis du Mono et du Couffo de 43,50%. Mais contrairement à l’an passé, l’excellence a subi des coups de boutoir. De diverses manières. Non seulement parce que le résultat de cette année est bien deçà des attentes mais aussi de l’année antérieur. Un recul donc de l’excellence. Mais aussi parce que l’admissibilité des candidats a été ramenée à la barre de 8 de moyenne. Selon un directeur départemental de l’enseignement secondaire contacté pour la confirmation des statistiques, des instructions ont été « données à la dernière pour un rachat jusqu’à huit de moyenne ». Loin d’être une vérité d’évangile, il traduit jusqu’où la baisse de niveau des apprenants peut obliger les autorités à divers niveau de l’échelle éducative à délayer l’imposture en traficotant avec le favoritisme. De toute façon, cette année aussi particulière que les autres avait frôlé de peu l’invalidation. Des grèves perlées sur fond de fronde sociale avaient contraint les enseignants à vider les salles de classe et les laisser oisifs les apprenants. Reste à savoir si cette nouvelle expérience aurait permis aux différentes autorités de prendre la mesure des enjeux et des défis de l’école béninoise à l’heure où elle engage une descente aux enfers bien précoce et bien fameuse.
Source : Journal L’Opinion Aujourd’hui
Bonjour Cotonou 
Je pense plutôt que ce résultat interpelle la conscience de tous les acteurs du système éducatif béninois et le gouvernement. Devant de légitimes revendications il faut toujours se rappeler de l’avenir de ses enfants qui ont le devoir de nous remplacer demain. Je ne sais pas s’il y a quelqu’un qui sera d’accord que son enfant soit aussi retardé. Rappelons nous également que nous n’arrivons pas à satisfaire à 100% les besoins de nos deux ou trois enfants que nous avons à la maison. Qu’en sera-t-il pour celui qui en a dix ou vingt? Le gouvernement a déjà commis l’erreur d’accepter le nouveau programme qui a détruit l’intelligence béninoise. Est-ce contre cela que nous luttons ou nous faisons de la politique????? Je sais que vous avez des arguments solides qui soutendent les mouvements mais honnêtement, en toute conscience, qui paie le prix???
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Ces enfants j’allais écrire
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Oui je pense que tout est politiser afin que l on ne puisse critiquer le gouvernement en place surtout au moment ou expire son dernier mandat alors que la polemique autour du gouvernement fait savoir que le peuple beninois n est du tout pas satisfait de ces 2 mandats pendant que lui meme se donne le courage. D un meilleur president de la sous region alors que les beninois soufflent dans leur peau je vis a lagos mais je suis impregne des nouvelles de mon pays merci
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